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Le 'corps' à l'ère de l'IA : regarder le corps humain au-delà de l'écran
- Langue de rédaction : Coréen
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Pays de référence : Tous les pays
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- Technologies de l'information
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Texte résumé par l'IA durumis
- UMG a supprimé son catalogue musical de la plateforme TikTok en raison des problèmes de création musicale par l'IA et de violation des droits d'auteur sur TikTok, ce qui a soulevé un nouveau débat sur les modes de coexistence entre l'homme et l'IA au fur et à mesure que la technologie de l'IA progresse.
- Dans le débat sur le potentiel et les dangers de l'IA, le point de vue évolutionniste de Darwin met l'accent sur le développement indépendant de l'IA, tandis que la théorie des réseaux d'acteurs de Bruno Latour souligne l'interdépendance entre l'homme et l'IA, offrant une nouvelle perspective sur la coexistence avec l'IA.
- Alors que l'on se réjouit des progrès technologiques, on souligne le manque de considération pour le corps humain et l'environnement, et on met l'accent sur une approche de développement ascendante basée sur l'interdépendance entre l'homme et la technologie.
La semaine dernière, UMG (Universal Music Group) a supprimé son catalogue musical complet de la plateforme, à la suite de la fin de son contrat de licence avec TikTok et de l'échec de sa renégociation. La suppression de la musique de nombreux artistes, dont Taylor Swift et Drake, a entraîné le muet des audios des vidéos regardées par les utilisateurs, et les créateurs ne peuvent plus ajouter ces chansons à de nouvelles vidéos. UMG a déclaré que cette décision était basée sur le fait que la plateforme de vidéos courtes encourage la création de musique par l'IA, qui envahit la plateforme, et équivaut à un soutien au remplacement des artistes par l'IA. Elle a également indiqué que TikTok ne faisait presque aucun effort pour lutter contre la quantité considérable de contenus portant atteinte aux droits d'auteur, les discours haineux, les préjugés et le harcèlement.
L'IA est une nouvelle technologie pour le public, mais aussi un nouveau type de technologie. C'est la première technologie à apprendre et elle a le potentiel de se développer indépendamment, dépassant les capacités de ses créateurs. Cependant, la rapidité avec laquelle le potentiel de l'IA se concrétise signifie que la prédiction de l'avenir de l'humanité est devenue urgente. Et il faut noter que les grands problèmes qui traversent l'écosystème de l'IA, tels que l'échec de la renégociation entre UMG et TikTok l'année dernière, le coup d'État raté au sein d'OpenAI et le projet TruthGPT d'Elon Musk, sont largement caractérisés par des termes tels que confrontation, guerre et survie de l'humanité.
En d'autres termes, on peut voir que le cadre dominant que nous appliquons implicitement à l'imagination de l'avenir de la technologie est la théorie de l'évolution de Charles Darwin, datant d'il y a 165 ans.
Le point de vue darwinien de l'évolution est clairement illustré dans la déclaration du Center for AI Safety, une organisation à but non lucratif basée à San Francisco. L'organisation souligne que l'atténuation des risques d'extinction liés à l'IA devrait être une priorité mondiale comparable aux risques sociétaux de grande envergure tels que les pandémies ou la guerre nucléaire. Elle suppose que, grâce à la sélection naturelle, les IA les plus influentes du futur pourraient développer un penchant égoïste qui favoriserait leurs propres agendas plutôt que la sécurité de l'humanité. Bien sûr, l'adoption de la sélection naturelle comme point de vue fondamental est significative compte tenu du statut de l'IA comme une technologie qui apprend, se développe et devient extrêmement adaptable. Il s'agit d'une réponse aux limites inhérentes au modèle précédent d'adoption de la technologie en tant qu'outil passif qui ne fonctionne que lorsqu'il est utilisé par les humains.
Cependant, il faut également noter que ce point de vue peut entraîner des attentes excessives en ce qui concerne l'attribution d'une autonomie à l'IA. On peut constater dans les plateformes d'IA générative actuelles que l'émergence d'une IA dotée d'une intelligence plus proche de celle de l'homme est encore loin, et le point de vue de la sélection naturelle a également l'inconvénient de faire percevoir l'homme comme plus éloigné de son processus de développement qu'il ne l'est réellement. Ce qui est clair, c'est que l'homme crée l'IA avec des intentions, et que nos systèmes sociaux sont en train d'être réorganisés et façonnés par l'IA.
La théorie de l'acteur-réseau (ANT) de Bruno Latour nous aide à comprendre cela plus clairement. Au lieu de considérer uniquement l'homme comme un acteur doté d'autonomie, l'ANT considère également les entités non humaines, c'est-à-dire l'IA, comme des entités autonomes qui forment un réseau et ont un impact. Cela nous permet de voir la relation interdépendante entre ces deux acteurs clés. En d'autres termes, l'implication de l'ANT est que nous devons tenir compte de la mise en place de contrepoids lorsque nous développons des systèmes qui résonnent avec l'IA. Cela nous permet d'éviter le danger de considérer l'humanité comme un bénéficiaire passif du développement technologique, comme dans la déclaration technooptimiste de Mark Andreessen, qui défend la libre évolution de l'IA.
Des films comme Ready Player One et Tron à l'idée actuelle du métavers, nous sommes ravis de parler de la façon dont tout ce que nous expérimentons peut être mis en œuvre de manière diversifiée et réaliste dans des environnements immersifs situés dans l'espace numérique. Cependant, même dans ces imaginations du futur technologique, le corps humain reste si familier et ennuyeux qu'il est souvent réduit à l'image d'un individu assis dans une pièce de la réalité, regardant uniquement l'écran de l'appareil qu'il porte sur la tête. Peut-être que le fait de porter moins d'attention à l'environnement et à la situation dans laquelle se trouve le corps humain, qui est relativement négligé par l'euphorie entourant le progrès technologique, représente une autre opportunité de soutenir solidement la réussite concrète des entreprises technologiques. L'interdépendance entre l'homme et la technologie est très claire. Un changement de perspective est nécessaire, passant d'un point de vue centré sur l'évolution, descendant et se déroulant par sélection naturelle, à un point de vue ascendant et interdépendant dans lequel l'homme devient le moteur central du changement.
Références